Ce 28 novembre avait lieu la première réunion Innocherche au Cercle Suédois. L’occasion pour Bertrand Petit de rappeler les liens qui unissent Innocherche et le Club BDN (http://club-bdn.com) et d’évoquer les perspectives du réseau pour 2013. Après une rapide présentation d’Innocherche, la parole a été donnée à Olivier d’Herbemont, auteur de « Booster l’intelligence collective ».

Olivier d’Herbemont, « Booster l’intelligence collective »

« Booster l’intelligence collective » est une profession de foi dans le combat pour l’intelligence collective. L’idée ? Développer l’intelligence des organisations, pour leur permettre de faire plus et de meilleure qualité avec moins. Cela n’est possible que si l’on mobilise l’intelligence des gens qui appartiennent à l’organisation. C’est ce que vient de faire l’Alsace, qui a réussi à voter la semaine dernière la fusion des trois collectivités (Haut-Rhin, Bas-Rhin et région) en une collectivité territoriale unique, le Conseil d’Alsace. Comment ont-ils fait ? Ils ont simplifié le système ! Pour apprendre à faire plus avec moins, on commence par lire le livre… Puis on applique méticuleusement ce qu’on lit dedans !

Les organisations sont puissantes. C’est ce qu’il faut comprendre pour intégrer le principe d’intelligence des organisations. Pour comprendre le livre, il faut s’imaginer que l’on monte à cheval. C’est le cheval qui est en mouvement, qui a l’énergie. C’est la même chose avec l’organisation. C’est elle qui a l’énergie. Comment stimuler cette puissance ? Comment obtenir des membres de l’organisation qu’ils s’investissent à fond ? C’est ce que l’on découvre dans le premier chapitre.
Le deuxième chapitre parle d’aventure. Car pour que les autres se donnent à fond, il faut transformer quelque chose d’assez rébarbatif en aventure dont ils sont eux-mêmes les héros. Il faut comprendre ces processus d’héroïsation.
Le chapitre 3 aborde la problématique du désir. Comment susciter le désir ? Qu’est-ce qu’une « structure de désir » ? L’architecture collaborative des organisations est certes technique, mais tous ceux qui sont parvenus à restructurer leur projet ont réussi parce qu’ils ont suscité du désir chez les autres.
Le quatrième chapitre s’attache à décrire les logiques d’engagement. Prenons l’exemple de Marylin : on désirait Marylin, mais pour autant, on n’osait/ne voulait pas forcément aller vers elle. Pourquoi ? Parce que Marylin n’était pas « engageante ». Il ne suffit donc pas de générer le désir, il faut aussi engager les acteurs !

Si vous souhaitez développer l’intelligence collective d’un pays qui n’est pour l’heure pas totalement dans une posture d’intelligence, lisez et faites lire ce livre ! On peut aussi le trouver sur Kindle.

Bertrand Petit : Innocherche 2.0

Nous avons notamment vendu  la méthode Innocherche/Bellaventure à l’AIFE, à Caseis et à la Société Générale. Ce sont de très gros contrats, de  400 000 à 800 000 euros. Nous versons 10 % aux apporteurs d’affaire.

Innocherche vient de changer de logo : nous sommes désormais en plein dans le 2.0 ! Au début, nous avions l’image d’une réseau de veille pour DSI. Désormais, avec ce changement de logo, nous nous positionnons vraiment sur la veille innovation. Nous sommes plus dans le marketing et dans l’humain que dans le service informatique : c’est la rencontre qui créé la valeur !
En parallèle des nouveaux usages apparaissent de nouveaux business modèles et de nouveaux modes de management.
Un tiers du temps, on mène son projet à bien ; un tiers du temps, on explose son budget mais on y arrive ; enfin, un tiers du temps, le projet part à la poubelle. Et quant à parler de projet innovant… C’est un oxymore !

« On peut tout réinventer » (OPTR) : ce thème ouvre (presque) toutes les portes !
Le cycle de vente de l’innovation est très long. Les sociétés innovantes qui ont rejoint le réseau il y a trois ans ont noué des liens dans l’écosystème, mais commencent seulement à chasser en meute. Quand on propose 45 heures de nécessaire veille innovation, on nous répond parfois « nécessaire, nécessaire… Je ne suis pas sûr que cela soit vraiment nécessaire ». Je réponds : « Cher ami, tout DSI que tu es, si tu ne fais pas de veille innovation, tu vis dangereusement… Et tu risques de sauter ! ». Quant à l’argument du « je n’ai pas le temps », il ne tient pas la route : nous avons toujours le temps !

De salons en petits-déjeuners, nous faisons un véritable concentré de veille. Nous avons créé Innocherche Management pour permettre aux ambassadeurs d’être plus efficaces dans leur activation de réseau et leur retour à l’emploi.
Nous faisons du management « one to one ». Pour la motivation, il faut 4 éléments :
– de l’autonomie
– du sens (purpose)
– de la qualification/une formation
– éviter toute forme d’injustice.

Les objectifs d’Innocherche en 2013 :
– Développer des synergies fortes avec Innocherche Management
– Améliorer le taux de transformation des leads
– Améliorer la veille qui est notre porte d’entrée, c’est ce qui permet la contamination d’un écosystème à l’autre
– Faire qu’Innocherche serve à de nombreux experts, leur permette d’exploiter le matériel de veille moyen terme pour vendre leur offre en s’appuyant sur notre catalogue.

Etienne Alexandre : « Innocherche : un réseau d’une richesse et d’une force extraordinaires »

J’ai rejoint Innocherche en septembre 2012. Mon objectif : valoriser la richesse et la force du réseau en 2013, en s’appuyant sur le vivier d’ambassadeurs qui compose un véritable réseau d’experts. Il y a vraiment quelque chose à faire ! L’idée est de monter au sein d’Innocherche un cabinet de veille en ressources humaines qui pourra se consacrer à l’apport de ressources en étant à la fois un cabinet de recrutement, de management de transition et de conseil opérationnel, qui apportera du savoir-faire que certains d’entre vous possèdent en matière de coaching, de business training ou de formation. Ce cabinet de recherche en ressources humaines sera capable de répondre à toutes les demandes.
Innocherche a des solutions et des ressources, c’est sa force !

Il faut vous connaître, travailler ensemble… Cela va être l’objet de nos réunions du lundi et du vendredi, qui réuniront dirigeants, managers opérationnels en transition, personnes en poste, consultants, experts, coachs, formateurs…

4 principes :
– le cabinet IVC Management s’appuie sur un réseau de veille innovation qui permet de travailler sur des enjeux métiers, sur la réflexion métiers. La question est : « quels grands enjeux pour mon métier demain » ?
– des solutions apportées par les 22 sociétés innovantes, solutions qui sont une vraie valeur à apporter aux entreprises
– la maîtrise des outils, il faut travailler sur les nouvelles façons de communiquer, d’être ensemble, connaître les outils collaboratifs et de veille dont on a besoin, tous les outils qui permettent de mieux communiquer.
– Il faut enfin se former au management de l’innovation, apprendre à manager l’innovation grâce à Vianovéo, devenir business developer, travailler son personal branding online avec des partenaires.

Nous accompagnons les dirigeants dans toutes les étapes qui composent un projet innovant. Nous commençons pas réfléchir à la conception, à l’idée, en essayant de la matérialiser, de l’imaginer. On peut très bien accompagner les dirigeants grâce aux consultants, grâce à des coaches indépendants.
Il faut mettre en place un pilote, ajuster cette idée en fonction de ce que sa mise en œuvre opérationnelle va nous permettre de découvrir. Là aussi, il faut développer. Une fois que le pilote est au point, il faut staffer. Nous avons tout le vivier disponible, il faudra former les équipes qui vont être encadrées. Nous pouvons proposer des coaches, des formateurs… On couvre toutes les étapes d’un processus d’innovation.

On couvre aussi pour chaque ambassadeur une façon de se mettre dans une posture complètement tournée vers demain. Nous retravaillons avec vous sur votre projet, pour vous accompagner en fonction de votre besoin.

Nous travaillons sur le vouloir être, le savoir être, le savoir faire, et le faire savoir.

Nous reversons 4% du chiffre d’affaire généré dans le cadre d’une mission temporaire faisant appel à un indépendant. Dans le cas d’une mission de recrutement ou de chasse de tête, ce chiffre s’élève à 15 %.

Bertrand Petit : « La veille 2013 : On peut tout réinventer »

Dans un écosystème de veille, on peut faire la synthèse uniquement si l’on fait la somme des contributions de chacun. Notre approche depuis le début d’Innocherche s’est faite en mode push. Aujourd’hui, nous allons plus alimenter la direction générale, nous inscrire plus dans un mode pull. Nous présentons « OPTR » et les 12 problématiques du secteur, pour générer du lead. Désormais, nous travaillons sur des problématiques sectorielles. Nous travaillons pour arriver in fine au fameux plan de compte, dans l’objectif d’améliorer le taux de transformation des leads.

Les think tanks Innocherche permettent de faire des passerelles entre les différents écosystèmes. Nous organisons un petit-déjeuner tous les mois. L’ordre du jour est une discussion de veille ouverte. Chaque petit-déjeuner réunit 3 à 5 sociétés innovantes, 3 à 5 experts et 3 à 5 « sages ».

Pour 2013, nous avons instauré deux catégories d’ambassadeurs et deux catégories de Sociétés innovantes (SOCI).

Les rendez-vous Innocherche

Chaque vendredi matin : gratuit et ouvert à tous
Une fois par mois au Club Suédois : accès gratuit à deux réunions, puis 20 € par soirée
Ateliers de formation chaque lundi : 29 € par atelier

Les ambassadeurs

Les ambassadeurs « classiques » paieront 40 € par mois. Ils n’ont pas de statut indépendant. Ils ont accès aux réunions mensuelles au Cercle Suédois et à tous les ateliers du lundi, ainsi qu’à OMNEED, moteur sémantique qui permet de réaliser un travail de veille de fond. Ils ont également accès à la plateforme Recrutinnov et peuvent bien sûr venir les vendredis.

Les ambassadeurs experts ont eux un statut indépendant. Ils peuvent prendre une carte de visite Innocherche, ont une visibilité sur le site. Ce sont des experts en RVI, sectoriel ou plan de compte. Ils sont invités aux think tanks, animent des réunions internes…

Les SOCI

La SOCI adhérente a peu de temps pour faire du réseau, elle veut des leads et un peu de visibilité. Elle vient aux réunions mensuelles, pitche deux fois par an, a une visibilité sur le catalogue et sur le site, et en option un plan de compte analyse sectorielle. Elle s’acquitte de 200 € par mois.

La SOCI partenaire a plus de temps à consacrer à Innocherche. Elle a compris l’importance de chasser en meute (en général au bout de deux ans!). Elle participe aux réunions marketing, fait un point mensuel avec Bertrand, peut organiser un événement marketing dédié, bénéficie d’un diagnostic Vianovéo… Elle paie 500 € par mois.